GUILLAUME BAILLIART

Étudie au Conservatoire d’Avignon puis suit le cursus du compagnonnage-théâtre à Lyon, dont il sort victorieux en 2002. Il travaille ensuite comme interprète auprès de Michel Raskine (Huis-Clos, Périclès), Gwénaël Morin (Voyage à la lune, Les Justes, Philoctète, Lorenzaccio…) et depuis 2011 Fanny de Chaillé (Je suis un metteur en scène japonais, Le Groupe, Les Grands…). En parallèle, il met en scène des écritures de plateau (Les ours-chronique 2), des textes classiques remâchés (Résidus Richard 3), sa propre écriture (Les Chevaliers), Witold Gombrovicz (Yvonne Princesse de Bourgogne) successivement au sein de L’Olympique Pandemonium et de l’association nÖjd, deux structures qu’il a co-fondées.
En 2013, il crée le Groupe Fantômas et réalise une performance en solitaire : Tartuffe d’après Tartuffe d’après Tartuffe d’après Molière, puis il tente de réenchanter le monde, à commencer par le milieu cultuel, avec le démesuré projet Merlin d’après Tankred Dorst. Il intervient souvent en tant que pédagogue, car la question du jeu est au centre de son travail, il coordonne notamment plusieurs stages autour de la figure du bouffon avec Ludor Citrik. Il est récemment sollicité pour la mise en scène de La violence des riches, d’après les travaux sociologiques des Pinçon-Charlot, par la compagnie Vaguement compétitifs, et Je ne suis pas une bête sauvage, cabaret sur l’œuvre d’Adolf Wölfli du collectif l’Arbre Canapas.
En 2019, il crée Désordre du discours, mis en scène par Fanny de Chaillé d’après Michel Foucault, puis il planchera avec Fantômas sur l’adaptation du roman La centrale en chaleur de Genichiro Takahashi, mettra en scène Les pluterriens, space opéra commandé à Charles Pennequin par l’Arfi ; puis viendra l’adaptation du roman de Céline Minard Faillir être flingué dont il signera la mise en scène.